Souffrir et espérer

 La souffrance, qu'elle soit physique ou morale, est une rude épreuve. Mais, si Jésus lui-même a été assisté, pour porter sa croix, par Simon de Cyrène, nous aussi, nous pouvons être soulagés dans nos souffrances : tout simplement, en nous unissant à Jésus de tout notre coeur :

« Il y a deux manières de souffrir, disait le saint Curé d'Ars , souffrir en aimant, souffrir sans aimer. Les saints souffraient avec patience, joie, constance, parce qu'ils aimaient (Dieu). Nous souffrons avec colère, dépit et lassitude, parce que nous n'aimons pas...... Vous dites que c'est dur ? Non, c'est doux, c'est consolant, c'est suave.... Seulement, il faut aimer en souffrant, il faut souffrir en aimant. Oh ! Que les âmes qui sont unies à Dieu dans la souffrance, éprouvent de douceur ! C'est comme du vinaigre dans lequel on met beaucoup d'huile : le vinaigre est toujours le vinaigre, mais l'huile en corrige l'aigreur, et on ne le sent presque plus.... Les croix transformées par les flammes de l'amour sont comme un fagot d'épines que l'on jette au feu et que le feu réduit en cendres. Les épines sont dures, mais les cendres sont douces...... »

(extrait de Paroles du Curé d'Ars par Françoise Bouchard)

Je vous bénis, Père céleste, Père de Jésus-Christ, mon Seigneur, parce que vous avez daigné vous souvenir de moi, pauvre créature.

Ô Père des miséricordes, et Dieu de toute consolation, je vous rends grâce de ce que, tout indigne que j'en suis, vous voulez bien cependant quelquefois me consoler.

Je vous bénis à jamais, et je vous glorifie avec votre Fils unique et l'esprit consolateur, dans les siècles des siècles.

Ô Seigneur, mon Dieu, saint objet de mon amour ! Quand vous descendrez dans mon coeur, toutes mes entrailles tressailliront de joie.

Vous êtes la gloire et la joie de mon coeur.

Vous êtes mon espérance et mon refuge au jour de la tribulation.

(extrait de l'Imitation de Jésus-Christ)