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En la fête de Notre Dame de Fatima et pour clore cette neuvaine, nous vous offrons deux témoignages sur Lucie et François.

" (...) Sa mère se trouvait alors gravement malade. C'est Mme Maria dos Anjos, la soeur aînée de Lucie, qui nous l'a raconté en détail :

"Notre mère, nous dit-elle, était si malade que nous pensions qu'elle n'en réchapperait pas. Elle avait de violentes crises d'étouffement, et le médecin disait que c'étaient des choses du coeur. Nous pleurions tous, parce que nous avions déjà perdu notre père. Je dis alors, un jour, à Lucie, qui était assise sur un petit banc près du foyer : Ecoute, Lucie ! Tu n'as déjà plus ton prère, et si notre mère meurt, tu vas rester orpheline, sans père ni mère... Si c'est vrai que tu as vu Notre Dame, demande-lui la guérison de ta mère !

Le petite ne me répondit pas un mot, mais elle se leva aussitôt, alla dans sa chambre prendre une jupe faite de laine de brebis pour bien se couvrir les épaules, car c'était l'hiver et il pleuvait fort, et se mit en route pour la Cova da Iria. Quand elle revint, elle rapportait une petite poignée de terre, et dit à ma soeur Gloria de faire une tisane à notre mère avec cette terre. Elle avait promis, en outre, à Notre Dame, d'aller à la Cova da Iria, avec ses soeurs, neuf jours de suite, en faisant, à genoux, le trajet depuis la route jusqu'à la "Capelinha", et, le dernier jour, de donner à manger à neuf enfants pauvres.

Gloria prépara la tisane, et alla la présenter à notre mère : Qu'est-ce que c'est que cette tisane ? demanda-t-elle. - C'est de la tisane de violette, répondîmes-nous. Elle la but tout entière. Les crises disparurent sur le champ. Elle n'avait plus d'étouffements. Elle respirait bien. Le coeur fonctionnait mieux, et bientôt elle pouvait se lever. Elle ne guérit pas entièrement, et ne retrouva pas toutes ses forces. Mais, depuis, elle put encore travailler beaucoup, si bien qu'elle ne paraissait pas une femme de son âge.

Nous, ses filles, nous n'avons pas tardé à aller à la Cova da Iria, pour accomplir la promesse faite. Neuf jours de suite, après le souper, parce que, pendant la journée, nous avions à travailler pour gagner notre pain, et aussi pour ne pas nous faire remarquer, nous allions, à genoux, depuis l'endroit où se trouve aujourd'hui le portique, jusqu'à la petite chapelle, et nous récitions le chapelet. Notre mère faisait aussi la neuvaine, en marchant derrière nous".

Ce(s) prodige(s) que Notre Dame daignait opérer par l'intermédiaire de ses petits confidents, étaient, pour eux, comme des rayons de soleil, qui, perçant les nuages parfois bien obscurs et bien épais qui les enveloppaient, venaient les éclairer et les réjouir. "

(extrait de "Témoignages sur les Apparitions de Fatima" de J. De Marchi)

Nous aussi, apprenons à garder cette confiance, cette docilité d'enfant vis à vis de notre Mère ; ainsi, au milieu des Ténèbres de ce monde, Elle nous éclairera, nous gardera sous Sa maternelle protection et, par nos neuvaines et sacrifices, fera des prodiges.

Restons encore avec les enfants de Fatima...

" (...) Un jour, alors que les trois inséparables avaient conduit leur troupeau du côté de Fatima d'en-haut, " (...) arrivés au lieu prévu, François s'éloigne tout seul. Le temps passe, et le petit ne revient pas. A l'heure du repas, Jacinthe le découvre en train de prier derrière un rocher. "Oh, François, viens manger !" dit-elle. - Non, je n'y vais pas. Vous pouvez manger, vous !... Quand vous direz le chapelet, venez m'appeler !" Les deux fillettes respectent la résolution du petit ascète, et vont le chercher, pour réciter le chapelet. Lucie lui demande : "Que fais-tu là depuis si longtemps ?" - Je pensais à Dieu, dit-il, qui est si triste à cause de tant de péchés ! Si je pouvais le consoler !..."
Une pensée dominait l'enfant : "Jésus est si triste, et je veux le réconforter par la prière et la pénitence". Il disait aussi : "J'ai bien aimé voir l'Ange, et, plus encore, voir Notre Dame. Mais ce que j'ai aimé surtout, ça été de voir Dieu, Notre Seigneur, dans cette lumière que la Vierge nous a mise dans le coeur. J'aime beaucoup Dieu.... Mais il est si triste à cause de tant de péchés.... Nous ne devons pas faire le moindre péché !"

Son désir d'aller au Ciel était surtout inspiré par la volonté de consoler Notre Seigneur. "D'ici peu, disait-il, Jésus va venir me chercher pour aller au Ciel avec lui, et alors je resterai toujours à le voir et à le consoler. Quel bonheur !"

(...) François fut enseveli au cimetière de la paroisse, dans une simple fosse, marquée seulement d'une petite croix de bois. Lucie nota avec soin cette petite croix, parmi tant d'autres semblables, et ne passait pas un jour sans aller s'agenouiller auprès d'elle, pour converser avec son petit ami du Ciel. Plus tard, au couvent de Tuy, en Espagne, elle se laissa un jour envahir par une pensée qui lui donna du regret : "Quel bon prêtre aurait fait mon cousin François, s'il avait vécu !" Mais non, Notre Dame ne l'avait pas voulu ! Elle avait réservé au petit berger une autre mission, un autre sacerdoce, celui qu'il continue à remplir au Ciel, pour le bien des âmes qui l'invoquent avec confiance. (...) " (même ouvrage)

Comme le péché du monde est grand ! La coupe déborde...
Invoquons le petit François de Fatima, confions-lui les âmes des pécheurs et prions Notre Dame pour la conversion du monde et le Triomphe de Son Coeur Immaculé.
Prions, offrons des neuvaines... pour qu'à l'imitation de Lucie, Jacinthe et François, les hommes retrouvent ce coeur d'enfant qui aime et console un Père, une Mère qui pleure. 

Miracle-de-Fatima.jpg

Tag(s) : #Prières
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