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Filiola ( 1888 - 1976 ) -  Message du 4 mai 1972  

 

" Paul VI souffre atrocement de cœur et d'esprit car ses yeux se sont ouverts trop tard "    

" J'aperçois la menace d'un schisme . Il me semble qu'on cherche , par une ruse cachée à couper la sainte Eglise en deux… Avec angoisse , j'envisage l'éventualité d'une Eglise déchirée , qui aurait deux Papes : un SAINT et un FAUX "

 

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Marie-Octavie Mastis - Filiola est née à Mulhouse, le 20 septembre 1888 et morte à Bry-sur-Marne, le 3 mai 1976.

Mystique et visionnaire française , elle est née dans une famille catholique, mais peu fervente. Marie-Octavie grandit entre ses deux sœurs, plus âgées qu'elle, et se montre peu attentive à l'école.

Elle fait sa première communion en 1900. En 1907 (elle a alors 19 ans), elle part chercher du travail à Belfort, sans en avertir ses parents. C'est un échec, de retour à la maison, elle y est accueillie durement par sa mère. Son père, plus compréhensif à son égard, meurt peu de temps après. En 1912, elle quitte de nouveau la maison familiale, et se dirige vers Paris. Elle s'y lie d'amitié avec la famille Valette, dont elle épouse civilement le fils Louis en 1913. Le couple ne pourra avoir d'enfant. Les 17 années qui suivent sont marquées par un désir inassouvi de bonheur et d'amour, des souffrances croissantes, dues à l'infidélité de son mari, et par le rejet de Dieu et de la prière.

En 1930, prise de remords, elle contacte un prêtre, désireuse de rentrer dans le sein de l'Eglise. Elle habite alors le Perreux-sur-Marne, avec son époux. Le 10 juillet, l'archevêché de Paris régularise la situation de son mariage vis-à-vis de l'Eglise (régularisation canonique). Sa conversion, radicale, survient peu après.

Alors qu'elle contemple dans l'église Saint-Saturnin de Nogent-sur-Marne un tableau représentant l'apparition du Christ à Marguerite-Marie, elle entend Notre-Seigneur lui parler, et se retrouve à genoux. Elle est, dès ce jour, favorisée de visions, et de locutions intérieures, au cours desquelles elle s'entretient avec le Christ qui l'appelle ma petite fille, d'où le nom de "Filiola".

Le Christ lui demande le sacrifice de sa personne :

"Offre-toi comme victime de réparation pour l'Eglise souffrante et ses membres".

En 1933, au cours d'une Messe célébrée par son directeur spirituel, elle répond à cette demande et prononce son offrande. Elle souffre dès lors un vrai martyre intérieur. Jusqu'à la fin de sa vie, Filiola dénoncera les maux de l'Eglise qui lui sont révélés. En 1960, conseillée par une amie religieuse du Carmel de Nogent-sur-Marne, elle remet ses écrits - qu'auparavant elle déchirait - à son nouveau confesseur, Franciscain de la Communauté de Fontenay-sous-Bois, en charge de la Fraternité de Tiers Ordre dont Filiola fait partie.

Après avoir travaillé quelque temps à Paris, sa santé l'oblige à rester à la maison, où elle passe désormais ses après-midi à écrire.

Le 6 juin 1975, le soir de la fête du Sacré-Cœur, Jésus lui fait don de son Cœur.

Ses souffrances s'aggravent, elle connaît pendant 10 jours (du 7 au 17 octobre) la nuit spirituelle. Le 19 février 1976, elle est hospitalisé à Bry-sur-Marne.

Après un retour d'un mois à la maison, elle rentre de nouveau à l'hôpital, le 23 avril, et y meurt dans la nuit du 2 au 3 mai 1976.


Sous l'impulsion de son directeur spirituel, des extraits du Journal spirituel de Filiola ont paru dès 1975 dans un ouvrage qui porte pour titre Chemin de Lumière. D'autres extraits figurent dans L'Amour veut être aimé et Dans la Lumière de Jésus

Tag(s) : #Prophéties
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